Dans la rue de la liberté, il y avait une fille qui s’appelait Lou.
Elle était radieuse, mais en elle était caché un terrible secret.
La première fois que je l’ai vue, je marchais dans la rue de la liberté.
Qu’est-ce que je faisais ici, je ne le sais pas et ne le saurais jamais. 

Cette fille s’est mise au travers de la rue, m’empêchant d’avancer.
« Où vas-tu comme ça, mon mignon » qu’elle me dit.
Je ne sais pas, là où le temps s’arrêtera.
Elle me prit par la main et me guida le long de la rue de la liberté. 

L’air était sale et vicié dans la rue de la liberté.
Les gens y étaient sombres et mauvais.
Tout me poussait à ne pas continuer, mais j’y suis quand même allé.

Elle m’emmena dans une vieille chambre, au mobilier datant d’un autre âge.
M’ayant jeté sur le lit, elle se rapprocha de mon visage.
Et susurra à mon oreille « voici où la liberté m’a mené ». 

Ce fut la dernière fois que mes pas me menèrent le long de la rue de la liberté.

Dans la rue de la liberté, il y avait une fille qui s’appelait Lou.
Ses pas l’avait mené dans la rue de la liberté.
Elle était radieuse et passionnée.
Mais la liberté l’a consumé, comme seul un concept peut le faire. 
Et la rue de la liberté, elle ne la quittera plus jamais.