L'antre noir

Viens nous rejoindre, dans cet antre noir.
Viens nous rejoindre, il n’est jamais trop tard.

Je ressens cette solitude au fond de toi.
Cette solitude, remplie d’effroi.

Mais, ma pauvre fille, te voilà à errer dans les quartiers sombres,
Bordés d’immeubles. Tu marches, tu pleures, ton passé te plonges
Dans les profondeurs de ton âme.

Viens nous rejoindre, dans cet antre noir.
Viens nous rejoindre, il n’est jamais trop tard.

Les couleurs qui sont cachées en ton sein
Perdent de plus en plus leur aspect satin.
Et ton pauvre cœur, triste et amer
N’a plus la force de faire marche arrière.

Le pourrait-il ?

Viens nous rejoindre, dans cet antre noir.
Viens nous rejoindre, il n’est jamais trop tard.

Cherche, et continue à chercher.
Oublie ce qui sera, ce qui fut et ce qui est.
Perçois, ressens, inspire, expire.
Tu finiras par te débarrasser du satyre.

La rédemption n’est pas loin.

Viens nous rejoindre, dans cet antre noir.
Viens nous rejoindre, il n’est jamais trop tard.

Ni trop tôt.

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